Elle est partout, elle pousse partout. Dans les creux du bitume comme entre les pierres des maisons, on l’appelle vulgairement casse- pierre, épinard des murailles ou bien herbe de Notre-Dame : c’est la pariétaire officinale. Quelle force et quelle détermination !
Elle colle, elle pègue, elle est poilue. Cette herbe à première vue insignifiante, qui aime les endroits secs et rocailleux, que l’on arrache la plupart du temps de nos murs avec rage, est pourtant une médicinale, amie des reins.
On dit d’elle qu’elle remet les reins en actions. Le docteur Leclerc la considère comme un diurétique et, d’après le Dr Jean-Michel Morel, elle serait capable d’empêcher la formation de calculs rénaux. Andrea Matthioli, médecin et botaniste italien du 16ème siècle, la considère comme vulnéraire, c’est-à-dire propre à guérir les blessures, et l’utilise à cet effet en cataplasme. Comment en faire un cataplasme ? Il suffit d’écraser une poignée des parties aériennes de la plante avec un mortier et de lier ce mélange avec un peu d’eau avant de l’étaler sur un linge…Dans la médecine populaire on pourra en faire des tisanes : en complexe avec la bruyère, elle aura une action drainante sur l’arbre urinaire. On cueille la pariétaire à partir du mois de mai et pendant l’été pour éviter de se confronter à son pollen allergisant.
Une fois de plus, une simple « mauvaise herbe » semble posséder des trésors… Je m’émerveille sans cesse de ce que la nature nous offre, pas vous ?
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